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Utiles

Nous savons que vous avez à cœur le bien-être de vos animaux de compagnie. C’est pourquoi nous vous invitons à vous informer sur plusieurs sujets d’intérêt qui vous aideront à bien comprendre leurs besoins.

Bonne lecture!

Assurances

SAVIEZ VOUS QUE …

  • 75 %* de tous les chiens et chats souffriront d’une maladie ou d’une blessure à un moment ou à un autre de leur vie?
  • Un animal de compagnie sur trois aura besoin de soins vétérinaires d’urgence chaque année?
  • Il existe des assurances maladie et accident pour votre chien et votre chat?
  • Au Québec très peu de gens possèdent une assurance alors qu’en Suède et en Grande Bretagne la moitié des propriétaires d’animaux de compagnie en ont une?

* Source Association médicale vétérinaire américaine

À titre d’exemple, les chiens et les chats auront besoin de détartrages au cours de leur vie et cela peut entraîner des coûts élevés. Et qu’arrive-il en cas d’une blessure ou d’une malformation génétique à corriger? Même les propriétaires les plus prévoyants peuvent être pris de court par des factures vétérinaires élevées.

C’est pourquoi il existe différents programmes d’assurance. Selon votre forfait, ceux-ci vous rembourseront les vaccins, les médicaments, les chirurgies, les soins de dentisterie et même les traitements thérapeutiques comme la physiothérapie. Une assurance pourrait peut-être vous éviter d’avoir à euthanasier votre compagnon.

Avant d’acquérir une assurance, comparez les différents forfaits offerts (couverture, franchise et mensualité) et choisissez selon vos besoins et votre budget. Les coûts sont aussi fonction de certains critères comme l’âge ou la race. Vous pouvez souscrire une assurance même si votre chien ou votre chat est âgé, mais dans ce cas, certaines conditions seront exclues. Les coûts varient entre 15 $ et 55 $ environ par mois. Certaines compagnies offrent même un essai gratuit.

Pour en savoir plus :

Pets+us

Petsécure

Desjardins

Trupanion

HBC pet insurance

Alternatives au dégriffage

SAVIEZ VOUS QUE …

  • Le chat fait ses griffes pour marquer son territoire, étirer son dos et entretenir ses griffes?
  • Les risques de blessures sont moindres lorsque les enfants ont appris à reconnaître le langage corporel du chat?
  • Le chat a besoin d’endroits pour ‘‘avoir la paix’’?
  • Plus on taille les griffes lorsque le chat est jeune plus il s’y habitue vite?

Dégriffage

Pour le chat, faire ses griffes est un comportement normal qui lui permet de marquer son territoire tant du point de vue olfactif que visuel.
Ça lui permet aussi d’étirer son dos et d’entretenir ses griffes.

Le dégriffage n’est pas nécessaire à la santé des chats; il existe des alternatives.

L’éducation

Les chats n’ayant pas leurs griffes peuvent développer plus de problèmes de comportement. Certains peuvent commencer à faire leurs besoins en dehors de la litière ou à mordre pour se défendre.  Il a également été rapporté chez des patients des douleurs fantômes ou des boiteries permanentes.

En enseignant aux enfants à reconnaître et respecter le langage corporel du chat, les risques de blessure en sont diminués.  Un chat ne pouvant utiliser ses griffes pour se défendre va plus rapidement avoir recours à la morsure.  Une grosse morsure de chat peut faire plus de blessure qu’une griffure.

Un chat qui aplatit ses oreilles vers l’arrière, gronde, feule (crache) ou fouette de la queue veut être laissé tranquille.  Le chat a besoin d’endroits pour avoir la paix.  En établissant clairement ces endroits avec les enfants, minou va pouvoir s’y réfugier pour ne pas être dérangé.

Poteau à griffes (griffoir)

Dans la nature, les chats font leurs griffes sur des arbres. Il est important que les poteaux à la maison, aussi appelés griffoirs, aient les mêmes caractéristiques, c’est-à-dire stabilité, hauteur, texture et emplacement. Plusieurs modèles préfabriqués que l’on retrouve dans les boutiques ne répondent pas à ces critères. Assurez-vous de bien choisir le griffoir de votre chat afin qu’il l’utilise.

Stabilité – Il faut que la structure ne bouge pas lorsque le chat s’élance dessus. Si votre griffoir n’a pas la stabilité nécessaire, fixez-le au plancher, au mur ou à un meuble.

Hauteur – Le griffoir doit avoir au minimum 36 pouces de hauteur afin que votre chat puisse s’étirer le dos au complet.

Texture – Le griffoir doit être recouvert d’un matériel que les chats aiment, comme du tapis, du cordage ou du carton. Chaque minou a ses préférences de matériel.

Emplacement – Pour que minou aime l’utiliser, il faut placer le griffoir au milieu du territoire du chat. Il doit être à l’entrée des pièces et proche des meubles qui pourraient autrement être considérés par minou.

Conseils pour mettre fin aux griffades

  • Dirigez les griffades de votre chat vers un griffoir en appliquant du Feliscratch (by FeliwayR)
  • Donnez à votre chat le temps d’apprendre ce comportement

Le Feliscratch agit de 3 façons :

  1. Les lignes bleues du produit imitent les marques visuelles laissées par les griffes du chat.
  2. L’herbe à chats aide à attirer le chat vers le griffoir.
  3. Les phéromones servent de messagers indiquant au chat de faire ses griffes là où Feliscratch a été appliqué.

Taille de griffes

Il est important de couper les griffes de façon régulière pour éviter les blessures et diminuer les dégâts au mobilier.  Il sera plus facile d’y arriver si minou a été habitué jeune à cette procédure et avec le renforcement positif.  Une bonne fréquence pour la taille serait aux 4 semaines.

Pour plus d’information sur la taille de griffes, demandez au personnel de Hôpital Vétérinaire Passion Compassion.

Couvre griffes

Il existe de petits couvre-griffes qui peuvent être mis sur chacune des griffes pour éviter les dégâts sur les meubles. Ils se posent facilement avec de la colle spéciale. La plupart des chats les acceptent sans problème. Ils sont disponibles en plusieurs grandeurs et couleurs pour satisfaire tous les goûts. Les couvre-griffes sont conçus pour rester en place de quatre à six semaines.

Déménagement

SAVIEZ VOUS QUE …

  • La saison des déménagements peut être une grande source de stress pour nos animaux?
  • Certains comportements indésirables peuvent refaire surface?

Voici quelques petits trucs pour aider votre animal à quatre pattes à vivre ce changement :

  1. Ne lavez PAS leurs effets personnels avant le déménagement (couverture, coussin) pour que l’odeur rassurante de la maison soit présente sur leurs objets préférés.
  2. Pour les chiens, si vous êtes capable, allez explorer la nouvelle propriété avant la folie du déménagement.
  3. Pour les chats, il est préférable de les enfermer dans une pièce avec tous leurs effets personnels (nourriture, litière, couverture) pendant les premières journées dans leur nouvel environnement, cela les aidera à s’adapter plus rapidement.
  4. Certain produits peuvent aider votre animal à se calmer dans son nouvel environnement : l’Adaptil (chien) et le Féliway (Chat). Ces deux produits libèrent des phéromones, réputées pour leur effet calmant. Les chiennes et les chattes qui allaitent en libèrent naturellement ce qui aide leurs bébés à se calmer et favorise la confiance en soi.
    • L’Adaptil est offert en collier, en spray et en diffuseur.
    • Le Féliway est disponible en spray et en diffuseur.
    • Toutefois nous recommandons l’usage d’un diffuseur pour le déménagement. Celui-ci libérera les phéromones pendant un mois, ce qui est la durée moyenne pour qu’un animal s’acclimate à son nouvel environnement.
  5. Pour ceux que le transport est plus difficile (nausée, vomissement) ou ceux qui ont de l’anxiété (halètement ou jappement excessif) il existe des médicaments sur ordonnance pour aider votre animal à faire le trajet sans désagrément. (Cerenia et Trazodone)

 

Soyez indulgent avec vos animaux, un déménagement peut être vraiment très stressant pour eux. Et, ne vous inquiétez pas, tout reviendra à la normale, soyez patient !

Éducation

SAVIEZ VOUS QUE …

  • 32% des ménages québécois possèdent un chat?
  • 24% des ménages québécois possèdent un chien?
  • Plus de la moitié des propriétaires de chat ont affirmé qu’ils évitaient d’emmener leur animal chez le vétérinaire en raison du stress relié au transport ?

Comment bien choisir son animal selon son style de vie?

Les chats et les chiens sont définitivement appréciés au Québec, et avec raison! Ils nous tiennent compagnie, ils nous donnent de l’affection, ils nous rendent heureux et de bonne humeur. Bien qu’il soit tentant d’intégrer l’un de ces poilus à notre famille, choisir d’adopter un animal de compagnie n’est pas une décision à prendre à la légère. Cette boule d’amour engendre aussi des responsabilités, du temps, des coûts et des soins. En sachant qu’au Québec, un animal de compagnie sur quatre est abandonné chaque jour, plusieurs éléments doivent être considérés afin de faire un choix judicieux, concordant avec son style de vie!

Le bon animal pour mon style de vie

Êtes-vous étudiant, travailleur, retraité? Vivez-vous seul, en couple, avec des enfants? Habitez-vous une maison, un condo, un appartement? Êtes-vous une personne active ou pas? Combien de temps libre disposez-vous? Est-ce votre premier animal? Avez-vous d’autres animaux? Il est essentiel de se questionner sur son mode de vie afin de choisir un animal qui nous correspond.

Rappelez-vous qu’un choix discordant entrainera des répercussions sur vous, votre entourage, et surtout sur votre nouveau compagnon! Les professionnels en santé animale sont formés pour bien vous guider dans le choix approprié de votre nouvel animal, alors n’hésitez pas à nous contacter pour profiter de notre expertise.

Coûts

Avant de prendre la décision d’adopter un chat ou un chien, il est important de prendre en considération les coûts que cela implique. L’adoption, la nourriture, les soins vétérinaires (examen, vaccins, vermifuges, etc.), la stérilisation, la micropuce, les accessoires sont autant de frais à considérer lorsqu’on s’engage à prendre soin d’un animal. Prenez le temps de les calculer et de vérifier s’ils rentrent dans votre budget. Dans l’onglet « Public » du site Internet de l’Association des médecins vétérinaires du Québec, vous retrouverez des articles détaillant les coûts selon l’espèce et l’âge de votre animal. Aussi, plusieurs compagnies offrent désormais des assurances pour vos fidèles compagnons.

À savoir :

  • Chaque animal est unique, d’où l’importance de le rencontrer avant de l’adopter.
  • Une fois stérilisé, les caractéristiques des deux sexes sont assez semblables.
  • Un animal adulte est généralement moins dispendieux qu’un bébé, puisqu’il est déjà stérilisé, a reçus ses premiers vaccins/vermifuges et ne grandit plus.
  • Le tempérament d’un animal adulte est déjà connu, versus celui d’un bébé qui est modelable.
  • Les chats racés, surtout de type oriental, ont besoin de beaucoup d’attention. Ce sont des chats qui ont besoin de se dépenser et qui exigent plus d’investissement.
  • Un chat de race est plus dispendieux qu’un chat domestique, considérant le coût à l’achat. Il en est de même pour un chien de race.
  • Il existe une grande variété de race de chiens, chacun ayant des besoins très différents. Prenez le temps de vous informer des caractéristiques reliées à la race qui vous intéresse pour être certain qu’elle convienne à votre style de vie.
  • Un chat d’intérieur a besoin d’être stimulé. Un chat d’extérieur a besoin d’être protégé (vaccins, vermifuges) et est exposé à plus de risques (automobiles, bagarres, animaux sauvages, parasites, etc.)
  • Un chiot a besoin d’être éduqué et socialisé (par exemple, via des cours de maternelle). Patience et temps sont requis!

Questions à se poser avant d’adopter un animal

  1. Pourquoi désirez-vous avoir un chien/chat ?
  2. Est-ce votre premier chien/chat ? Votre premier animal?
  3. Si vous avez déjà eu un chien/chat, combien de temps l’avez-vous eu? Quelle race? Pour quelles raisons ne l’avez-vous plus?
  4. Possédez-vous d’autres animaux à la maison? Si oui, précisez.
  5. Vivez-vous en famille, en couple, en colocation ou seul ?
  6. (Si seul ou en couple) Envisagez-vous des enfants pour le futur ?
  7. (Si en famille) Combien avez-vous d’enfants ?
  8. (Si en famille) Quel âge ont-ils ?
  9. Âge du client et sexe
  10. Dans quel type d’habitation vivez-vous?
  11. Disposez-vous d’une cour? De quelle grandeur?
  12. Avez-vous accès à un parc ou un parc à chien à proximité?
  13. Avez-vous des problèmes de santé qui pourraient contrecarrer vos plans d’adoption? Et vos proches? (Des allergies, par exemple)
  14. Quel emploi exercez-vous? Est-ce très exigeant?
  15. Êtes-vous souvent à la maison?
  16. Combien de temps laisseriez-vous votre animal seul à la maison?
  17. Partez-vous régulièrement à l’extérieur pour le travail ou pour les vacances?
  18. Si oui, voudriez-vous et serait-il possible de voyager avec votre animal?
  19. (S’il est seul) Y-a-t-il quelqu’un qui peut vous dépanner s’il arrive un imprévu, qui peut venir s’occuper du chien/chat?
  20. Combien de temps seriez-vous prêt à allouer quotidiennement à votre animal?
  21. Avez-vous une idée du coût quotidien, hebdomadaire, annuel d’un chien/chat? Jusqu’à combien êtes-vous prêt à investir?
  22. Seriez-vous prêt à adopter une race de chien/chat dont l’espérance de vie est un peu plus courte que la moyenne? Un peu plus longue?
  23. Êtes-vous prêt à investir si votre animal a des problèmes de santé? Si oui, avez-vous une limite?
  24. Dans votre entourage, y-a-t-il des gens qui ont peur des chiens/chats? Qui ont eu de mauvaises expériences avec un chien/chat?
  25. Si oui, ont-ils peur d’une race ou d’une grandeur en particulier?
  26. Parlez-nous de vous. Quel genre de personne êtes-vous? Quelles qualités possédez-vous qui selon vous, peuvent être utiles lorsqu’on adopte un animal? (Patience, leadership, confiance, bonne humeur, crédibilité, en forme, douceur et autorité, intuition, etc.)
  27. Êtes-vous une personne active?
  28. Si oui, quels genres d’activités pratiquez-vous?
  29. Désirez-vous faire des activités et/ou des compétitions avec votre animal? Si oui quel genre d’activités?
  30. Avez-vous des préférences pour certaines races de chien/chat?
  31. Y-a-t-il des races de chien/chat que vous ne voulez absolument pas avoir comme compagnon?
  32. Y-a-t-il des races qui vous déplaisent ou vous inquiètent?
  33. Quelles qualités recherchez-vous chez un animal?
  34. Quel tempérament préféreriez-vous pour votre animal?
  35. Quel genre de relation désirez-vous avec votre animal?
  36. Y-a-t-il une grosseur de chien/chat que vous préféreriez?
  37. Désirez-vous un animal plus actif ou plus tranquille?
  38. Désirez-vous un animal à nature plus dépendante ou indépendante?
  39. Désirez-vous un animal d’intérieur ou d’extérieur?
  40. Désirez-vous que votre animal fasse ses besoins à l’intérieur (pipi-pad/litière) ou à l’extérieur?
  41. Désirez-vous un animal dont l’éducation peut être un défi ou plutôt un animal qui s’entraine facilement?
  42. Seriez-vous prêt à débourser de l’argent pour des cours de maternelle et d’éducation pour votre chien?
  43. Avez-vous une tolérance au jappement?
  44. Êtes-vous à l’aise de laisser un chien dans une cage?
  45. Avez-vous une préférence entre un animal mâle ou femelle?
  46. Avez-vous une préférence entre:
    • Poils longs, poils courts, poil frisés, poils rêches ou sans poil?
    • Petites pattes, moyennes pattes ou longues pattes?
    • Oreilles pendantes, semi-pendantes ou levées?
    • Brachycéphale ou allongé?
    • Queue longue, courte, tournée, moignon ou absente?
    • Taille plus élancée ou plus trapue?
    • Grosses babines ou pas?
  47. Seriez-vous intéressé à adopter dans un refuge?
  48. Avez-vous certaines connaissances quant aux soins de base à prodiguer à un chien/chat tels que :
  • Taille de griffe?
  • Brossage/entretien du poil?
  • Brossage des dents?
  • Nettoyage d’oreille?
  • Nettoyage des yeux?
  • Alimentation?
  • Enregistrement/identification?
  • Jouets?

Comment bien introduire un nouvel animal dans notre environnement

C’est l’heure de l’arrivée de votre copain à la maison! Afin que l’introduction se passe en douceur et sans problème, voici quelques conseils pour vous :

  • Assurez-vous que la maison soit prête à accueillir votre chat ou votre chien (nourriture, accessoires, jouets, etc.) avant son arrivée. De plus, vérifiez que votre environnement est sécuritaire (pas de plantes toxiques, cachettes dangereuses, produits toxiques, etc.)
  • Assurez-vous d’être présent les jours suivants son arrivée. L’idéal est de l’accueillir la fin de semaine, ainsi vous pourrez être certain que tout se passe bien!
  • N’oubliez pas que votre animal intègre un tout nouvel environnement. Restez calme et soyez à l’écoute de ses besoins. Certains animaux seront plus craintifs, et d’autres seront à l’aise très rapidement.
  • Afin de diminuer le stress de l’arrivée, certains produits en diffuseur mural ou en spray, tels Adaptif (canin) et Feliway (félin), peuvent être utilisés.
  • Toujours utiliser la méthode de renforcement positif! Si l’animal agit correctement, renforcez ses bons comportements avec des récompenses.
  • Si vous introduisez un nouveau chien, assurez-vous que la cage soit présente dès la première journée et qu’elle soit attrayante. Installez-y une couverture, quelques jouets et des gâteries. Habituez-le à y aller au courant de la journée et utilisez le renforcement positif afin que le coucher soit plus facile et que la cage devienne un endroit rassurant.

Si d’autres animaux résident déjà dans votre demeure, certaines étapes sont importantes afin que l’introduction se passe bien.

Tout d’abord, il faut savoir que vos poilus peuvent se transmettre des maladies entre eux. Il est donc important que les animaux déjà présents dans votre maison soient bien protégés (vaccins, vermifuges), et que votre nouvel animal soit vu rapidement par un vétérinaire avant qu’ils soient en contact. 

Ensuite, préparez une pièce de transition pour le nouveau venu. Cet endroit doit être agréable et pourvu de tout ce dont l’animal a besoin (nourriture, eau, accessoires, jouets, etc.). Ce dernier pourra être installé dans cette pièce aménagée pour une durée de quelques jours, afin que tous les animaux de la maison s’habituent au nouvel individu.

Une fois cette période sans contact terminée, vous pouvez, par périodes de quelques heures, échanger les rôles, c’est-à-dire installer les animaux résidants dans la pièce de transition, et le nouvel animal dans la maison, en liberté. Ainsi, les odeurs se mélangeront et la transition sera moins stressante pour tous. N’hésitez pas à faire l’usage de gâteries.

Lorsque tous les animaux seront calmes (peut prendre quelques jours) lors des échanges, vous pouvez procéder à la rencontre officielle. Sur le site de l’Éduchateur, cette introduction est bien détaillée et un vidéo a même été conçu.

http://educhateur.com/introduire-un-nouveau-chat-chien-dans-votre-demeure

La clé est de favoriser des interactions positives entre les animaux à l’aide de gâteries, de jeux, de temps et de patience. Assurez-vous que chaque animal ait sa nourriture et son eau, ainsi que sa litière pour les chats (nombre de litières = nombre de chats + 1).

Malgré tout, si des questions demeurent non répondues quant à l’arrivée de votre animal, n’hésitez pas à nous contacter, il nous fera un plaisir de vous aider.

 La dépense énergique pour mon animal, c’est quoi?

Nos chats et nos chiens ont grandement besoin de se dépenser. Tous les jours, nos animaux ont de l’énergie qu’ils doivent dissiper, et vaut mieux les occuper adéquatement, sans quoi des mauvais comportements peuvent apparaître. Nos animaux doivent donc être stimulés via des modèles d’activités physiques, mentales et masticatoires.

Afin de faire appel à ces trois modèles, nous vous conseillons fortement de nourrir vos animaux via des jouets interactifs plutôt que via des bols conventionnels, qui sont désormais bien désuets et inappropriés. Par le biais de ses « jouets », les chats et les chiens doivent bouger, réfléchir et travailler afin d’obtenir leur nourriture. Voici divers modèles que nous apprécions et vous suggérons.

FÉLIN :

  • SlimCat : Jouet interactif en forme de balle qui distribue de la nourriture lorsque le chat la fait rouler. Il permet de contrôler la portion que reçoit votre chat tout en lui faisant faire de l’exercice.
  • Jouet Wobbler Kong : Distributeur de nourriture ou de friandises avec la forme du jouet classique Kong. C’est l’accessoire idéal pour distribuer lentement de la nourriture à votre chat, en prolongeant la durée des repas afin que votre chat mange tranquillement et se sente rassasié.
  • Casse-tête, labyrinthe ou tubes de marque Cat IT : Jouet interactif de diverses formes qui permet de faire travailler mentalement le chat pour obtenir ses croquettes et de ralentir le débit d’ingestion.
  • IntelliKat : Bol interactif avec 500 variations possibles. Un superbe défi pour les chats allumés et intelligents. Ce jouet est spécifiquement conçu pour stimuler et augmenter la demande intellectuelle de votre animal tout en le récompensant.

CANIN :

  • Orbee-Tuff : Ce bol est un casse-tête version canine. Le chien doit le pousser, lécher, mordiller pour en faire sortir le contenu. Ce n’est pas un jouet conçu pour gruger.
  • KONG classique : Il existe en plusieurs formats et de différente force (chiot, senior, régulier et pour destructeur) Il favorise l’effet de mastication. Nous aimons le remplir de nourriture en canne. Vous pouvez également le faire geler pour ajouter un niveau de difficulté.
  • Tapis d’enrichissement : Encourage le chien à utiliser son odorat pour chercher les gâteries ou la nourriture. Favorise le chien à manger plus lentement. Distraction parfaite pour les chiens qui demande de l’attention. Une version estivale de ce tapis peut être de lancer les croquettes dans le gazon à l’extérieur.
  • Balle Tricky Treat : Balle distributrice de nourriture, parfaite pour faire travailler vos chiens durant leurs repas, et ralentir la vitesse à laquelle ils mangent.
  • Green interactive feeder : Bol interactif, très résistant, parfait pour les chiens destructeurs, le #1 des bols ralentisseurs.

Afin d’augmenter davantage l’activité masticatoire de vos chiens, il existe aussi plusieurs alternatives de « jouets à gruger » tels que :

  • Sabot de bœuf : Gâterie TRÈS durable et 100% naturelle, elle est aussi très pratique puisqu’elle peut être utiliser comme Kong et peut être farcit comme vous le désirez. Vous pouvez également le faire geler pour prolonger la durée du plaisir!
  • Pénis de bœuf : Le Bully Stick dure relativement longtemps (bien que le temps varie pour chaque chien) et surtout, c’est un produit très sécuritaire. Sa structure fibreuse est faite de milliers de petits « cheveux » qui vont tranquillement se ramollir par suite de l’activité masticatoire du chien. Il n’y a donc pratiquement aucun danger qu’un morceau casse et étouffe le chien.
  • Fromage d’Everest : Gâterie très durable faite à base de lait de Yak, un buffle de l’Himalaya. Lorsque le bâton devient petit au point de pouvoir être dangereusement avalé par le chien, mettez-le au four à micro-ondes environ une minute. Le morceau gonflera pour faire un gros pop-corn au fromage que votre chien pourra manger, n’occasionnant aucune perte!
  • Popsicle version canine : Très belle alternative pour augmenter l’activité masticatoire ainsi que l’apport en eau. Usez de votre imagination pour faire des popsicle que votre chien appréciera. Voici quelques idées 
    • Dans un pot de yogourt, un Kong ou un sabot de bœuf, mettre un peu de canne, de croquettes et rajouter un peu d’eau.
    • Dans un pot de yogourt, mettre des croquettes et ajouter un peu de bouillon de poulet/bœuf faible en sodium.
    • Dans un moule en silicone, diluer de la canne avec de l’eau.

Mon animal déteste aller chez le vétérinaire, que faire?

Pour plusieurs animaux, y compris certains chiens, le transport en voiture et/ou la visite chez le vétérinaire engendre effectivement beaucoup de stress. Toutefois, il existe des trucs et des solutions pour y remédier, et faciliter le trajet entre votre domicile et notre Hôpital Vétérinaire.

  • Utilisez une case bien ventilée faite de plastique robuste, munie d’une porte avant et idéalement d’un dessus pouvant être démonté.
  • Placez la cage ouverte dans un endroit tranquille où votre animal aime passer du temps. Avec le temps, votre animal s’y habituera et s’y cachera lorsqu’il voudra être seul. Au minimum, sortez la cage plusieurs jours avant le déplacement prévu.
  • Placez un vêtement imprégné de votre odeur dans la cage. Ajoutez-y une couverture moelleuse, des gâteries ou son jouet favori.
  • Frottez doucement une serviette sur le visage de votre animal, puis frottez-la ensuite sur la cage pour donner à celle-ci une odeur familière, ou vaporisez des phéromones synthétiques qui réduisent le stress.
  • Pour réduire le risque de mal des transports, évitez de nourrir votre animal dans les quelques heures qui précèdent le départ.
  • Une fois que votre animal sera dans la cage, recouvrez cette dernière d’une serviette – cela contribuera probablement à le calmer.
  • Pendant le trajet, conduisez doucement et réduisez au minimum les bruits (musique, klaxon, etc.) Rassurez plutôt votre animal en lui parlant doucement.
  • Dans la salle d’attente, laissez la serviette sur la cage et assoyez-vous le plus loin possible des chiens (avec votre chat) ou vice-versa.
  • De retour à la maison (si vous avez d’autres chats), prenez une serviette et frottez vos autres chats. Frottez ensuite le chat qui revient du vétérinaire – cela pourrait réduire les conflits.

De plus, habituez votre animal graduellement au transport. Vaut mieux faire plusieurs petits voyages, sans nécessairement qu’ils se terminent toujours chez le vétérinaire, afin qu’il s’accommode à la voiture. Si vous avez de longues heures de transport à faire, pensez à prendre des pauses au 3h minimum, surtout avec un chien. Finalement, si votre animal semble avoir le mal des transports malgré nos conseils, des anti-nauséeux peuvent être prescrits au besoin.

N’oubliez pas : des visites régulières chez votre vétérinaire prolongeront la vie et amélioreront le bien-être de votre chat ou de votre chien. Qui plus est, vous vous sentirez mieux, tout comme votre compagnon à quatre pattes !

 

Engagements communautaires

SAVIEZ VOUS QUE …

  • La population de chats errants et d’animaux blessés et abandonnés sur la Rive-Sud
    va en grandissant, ce qui peut devenir un problème majeur.

  • Le Programme Trappe/Stérilise/Relâche-Adopte de notre hôpital
    a sauvé plus de 120 chats errants en seulement quatre ans d’opération.

Dre Marie-Ève et son équipe sont animées du désir de s’engager dans la communauté. Par l’entremise de notre organisme à but non lucratif Mission Passion Compassion, elles offrent divers services visant à donner une deuxième chance à des animaux abandonnés et un endroit où s’épanouir à des personnes intéressées à travailler dans le domaine de la santé animale. Elles gèrent, en autres, un programme Trappe/Stérilise/Relâche pour les chats errants de la Rive-Sud, un service d’adoption, un programme d’éducation pour les enfants du primaire, un programme de socialisation des animaux errants et de stages d’observation. 

En collaboration avec la Fondation Les Belles et Les Bêtes, nous avons aussi comme objectif, d’ouvrir un sanctuaire d’animaux domestiques, sauvages et de la ferme à Boucherville d’ici quelques années. Ce sera un havre de paix pour les animaux blessés, handicapés, abandonnés ou en fin de vie mais aussi une école d’enseignement pour les groupes d’écoliers, les communautés des Premières Nations, les techniciens en santé animale et toute personne se passionnant pour ce domaine. Nous planifions un bâtiment à la fine pointe de la technologie avec une salle de classe, une salle de traitement, une pouponnière et une salle de quarantaine ainsi que des enclos spacieux axés sur le confort, l’aspect naturel et avec des modules d’enrichissement et d’activités. Nous prévoyons que les employés du sanctuaire seront des personnes physiquement handicapées et des personnes atteintes d’autisme ou de déficiences intellectuelles qui travailleront sous la tutelle des vétérinaires et techniciennes de l’Hôpital Vétérinaire Passion Compassion.

Hygiène

SAVIEZ VOUS QUE …

 

  • Tout comme c’est le cas pour l’humain, l’hygiène corporelle de nos animaux de compagnie contribue grandement à sa santé et son bien-être ?
  • Les applicateurs ouaté (Q-tips) risque de pousser les débris plus profondément dans le conduit auditif ?

Voici quelques conseils pour vous aider dans cette tâche.

Nettoyage des oreilles

Voici les étapes à suivre pour assurer un nettoyage sécuritaire et efficace.

  1. Utiliser uniquement des produits conçus pour nettoyer les oreilles d’animaux.
  2. Remplissez le conduit auditif de nettoyant, de façon à ce que le liquide soit visible à l’extrémité supérieure du conduit.
  3. Massez doucement la base de l’oreille pendant environ 30 secondes afin de morceler la cire et les débris en profondeur.
  4. Essuyez délicatement les débris et le nettoyant à l’aide de tampons d’ouate ou de coton.
  5. Si la quantité de débris provenant du conduit auditif est importante, répétez les étapes 2 à 4, jusqu’à ce que très peu de débris soient récupérés.

Attention !

N’utilisez jamais d’applicateur ouaté (Q-tips) pour nettoyer le conduit auditif. Cette méthode risquerait de pousser les débris plus profondément dans le conduit.

Aussi, procédez avec douceur car le nettoyage répété peut causer une irritation à votre animal.

Shampoing

Il existe sur le marché plusieurs produits conçu spécifiquement pour les animaux. N’hésitez pas à vous renseigner auprès de Hôpital Vétérinaire Passion Compassion pour connaître lequel est le mieux adapté à votre animal.

Pour combattre l’odeur de moufette par exemple, vous pouvez également utiliser des mélanges maison. Voici une recette facile à faire :

 

Shampoing contre l’odeur de moufette

Ingrédients :

  • 1 litre de peroxyde 3 %
  • ¼ de tasse de bicarbonate de soude
  • 1-2 c. à thé de savon à vaisselle

Mélanger les ingrédients. Bien imprégner la fourrure de l’animal avec la solution, laisser agir 5 minutes et rincer à grande eau.

Répéter si nécessaire.

Pour un gros chien, ajouter 1 litre d’eau pour bien couvrir l’animal

Maladies transmissibles

SAVIEZ-VOUS QUE …

 

  • Ce ne sont pas tous les animaux infectés par la rage qui deviennent agressifs ? Il existe 2 formes de présentations cliniques, soit la forme furieuse (animaux agressifs, yeux rouges et salivation excessive) et la forme silencieuse(animal amorphe sans autre symptôme).
  • Il n’existe AUCUN TRAITEMENT pour l’animal ou l’humain ayant été infecté de la rage et que cette maladie MORTELLE est hautement contagieuse ?
  • Le parasite responsable de la cryptosporidiose cause une diarrhée très sévère chez les humains qu’il est facile de confondre avec une infection virale de gastro-entérite ?
  • Le parasite de la giardiose peut survivre de 4 jours à 2 mois selon qu’il se trouve dans l’air ambiant ou dans l’eau ?
  • Le chat est à l’origine de la contamination environnementale résultant de la toxoplasmose ?

La Rage


La rage est une maladie infectieuse qui affecte le système nerveux de tous les mammifères, y compris l’humain. Parmi les maladies transmissibles aux humains, la rage est l’une des plus graves : elle est mortelle dès l’apparition des symptômes.


Effets chez l’humain

Les premiers symptômes de la rage se traduisent par :

  • un engourdissement ou une douleur à l’endroit de la morsure
  • de la fièvre
  • des maux de tête
  • une sensation de malaise, comme lors d’un début de rhume.

Puis, les symptômes évoluent vers des malaises généralisés qui entraînent la mort.

Effets chez l’animal

La période d’incubation, soit le délai entre la contamination de l’animal et l’apparition des symptômes de la maladie, varie généralement de 2 semaines à 6 mois chez les animaux domestiques.

La paralysie et la salivation excessive sont aussi fréquemment observées chez les animaux infectés.
Ceux-ci peuvent transmettre le virus par leur salive jusqu’à 10 jours avant l’apparition des symptômes de la maladie. Si un animal présente des symptômes caractéristiques de la rage, il est important de l’isoler afin de minimiser les contacts avec les humains et les autres animaux. Un médecin vétérinaire doit ensuite évaluer rapidement l’animal.

En plus des signes non spécifiques de maladie comme la baisse de l’appétit, les animaux infectés manifestent des changements de comportement tels que :

  • l’agressivité
  • une tendance à mordre sans raison
  • la désorientation
  • l’abattement
  • l’isolement

Comment l’humain est-il contaminé?

Le virus de la rage peut être transmis par une morsure, par une griffure ou par tout autre contact entre la salive d’un animal infecté et une plaie fraîche ou les muqueuses des yeux, du nez ou de la bouche.

Prévention

La façon la plus simple de prévenir la rage demeure la prudence en présence d’animaux inconnus, qu’ils soient sauvages ou domestiques. Voici quelques règles de base :

  • consulter un médecin vétérinaire pour faire vacciner les chiens et les chats contre la rage et évaluer la pertinence d’immuniser tout autre animal allant à l’extérieur
  • ne pas laisser errer les animaux de compagnie
  • ne jamais approcher les animaux sauvages, errants ou inconnus
  • ne pas toucher une chauve-souris, même si elle est morte
  • enseigner aux enfants les comportements sécuritaires à adopter à l’égard des animaux et ne pas les laisser sans surveillance en présence d’un animal domestique.

Interventions

Il est important de respecter la marche à suivre en cas de contact avec un animal suspecté de rage ou lorsqu’un animal domestique entre en contact avec un animal suspect

Rage du raton laveur


Le raton laveur est un animal très répandu sur le territoire québécois et son comportement favorise les contacts avec les humains. La surveillance et l’éradication de la rage du raton laveur sont, par conséquent, particulièrement importantes. Le MAPAQ et ses partenaires ont donc mis en œuvre un plan d’intervention pour protéger la santé animale et celle du public.

Les citoyens qui aperçoivent un raton laveur, une mouffette ou un renard mort ou visiblement malade, paralysé, désorienté ou anormalement agressif sont invités à communiquer cette information en composant le 1 877 346-6763.

Autres types de rage

Chaque année, quelques cas d’autres types de rage animale sont identifiés au Québec :

  • la rage de la chauve-souris, sur tout le territoire
  • la rage du renard arctique, dans le Nord-du-Québec.

Parasites intestinaux

Cryptosporidiose


La cryptosporidiose est une maladie causée par un parasite protozoaire (Cryptosporidium). Le parasite responsable de la cryptosporidiose cause une diarrhée très sévère chez les humains qu’il est facile de confondre avec une infection virale de gastro-entérite. Le parasite résiste à la majorité des désinfectants. Le traitement au chlore de l’eau de consommation ou de l’eau des piscines n’est pas suffisant pour détruire ce parasite.


Effets chez l’humain

  • Symptômes : fièvre légère, diarrhée liquide abondante parfois mélangée avec du sang, douleurs abdominales, nausées ou vomissements.
  • Durée de la maladie : de 3 à 14 jours.

Effets chez l’animal

  • Les symptômes chez les animaux se traduisent par de la diarrhée liquide jaunâtre et abondante, une perte de poids et parfois des vomissements.

Comment l’humain est-il contaminé?

  • Par un contact direct avec les animaux, leurs sécrétions ou leurs excrétions, par voie fécale-orale (ex. : fumer après avoir manipulé un animal infecté).
  • Par la consommation d’un aliment contaminé (ex. : consommer des légumes d’un jardin fertilisé avec du fumier contaminé ou une eau non traitée).
  • De personne à personne par voie fécale-orale (ex. : oublier de se laver les mains après avoir changé la couche d’un enfant infecté).

Prévention

  • Se laver fréquemment les mains, surtout en garderie.
  • Se laver les mains après avoir manipulé des animaux.
  • Dans les piscines publiques : prendre une douche avant d’entrer dans l’eau, exclure les personnes souffrant de diarrhée ou d’incontinence ainsi que les enfants portant une couche et interdire la consommation d’aliments sur place.
  • Éviter de consommer de l’eau non traitée (lacs, ruisseaux, rivières).
  • Laver les légumes du jardin avant de les consommer.
  • Rendre le parasite inactif par la congélation (–22 ºC pendant 10 jours ou plus) ou par la chaleur (65 ºC pendant 2 minutes ou plus).

Giardiose

La giardiose est une maladie causée par un parasite protozoaire appelé Giardia qui peut survivre de 4 jours à 2 mois
selon qu’il se trouve dans l’air ambiant ou dans l’eau.


Effets chez l’humain

  • Aucun symptôme n’est généralement constaté chez les personnes en bonne santé.
  • Période d’incubation : de 3 à 25 jours, mais plus souvent de 7 à 10 jours.
  • Symptômes : diarrhée, crampes intestinales, gonflement abdominal et perte de poids.
  • Durée de la maladie : de quelques jours à quelques semaines, avec possibilité de récidive.

Effets chez l’animal

  • Symptômes (surtout chez les jeunes animaux) : diarrhée, abattement, poil en mauvais état et perte de poids et d’appétit.
  • Les animaux infectés qui ne présentent pas de symptômes peuvent transmettre la maladie à l’humain.

Comment l’humain est-il contaminé?

  • Par le contact avec des animaux domestiques
    (bovins, chevaux, porcs, chiens, chats, moutons et oiseaux) et sauvages (surtout le castor).
  • Par l’environnement lorsqu’il y a contamination par des excréments (ex. : les cours d’eau, les pâturages et les jardins).
  • Par un contact direct avec une personne ou un animal malade, par voie fécale-orale (ex. : fumer après avoir soigné un animal infecté).
  • Par la consommation d’un aliment contaminé, comme les légumes d’un jardin fertilisé avec du fumier contaminé ou une eau non traitée.

Prévention

  • Se laver les mains avec de l’eau et du savon après avoir changé la couche d’un enfant ou touché à un animal et avant de manipuler des aliments ou des ustensiles de cuisine.
  • Éliminer adéquatement les déchets domestiques et les matières fécales des animaux.
  • Analyser l’eau des puits régulièrement et éviter de boire de l’eau non traitée (lacs, ruisseaux).
  • Restreindre l’accès aux endroits contaminés, les assécher, bien les laver et les désinfecter.
  • Augmenter les mesures d’hygiène.

Le parasite responsable de la giardiose résiste à la majorité des désinfectants. La chlorination de l’eau de consommation ou de l’eau des piscines n’est pas suffisante pour le détruire.


Toxoplasmose


La toxoplasmose est une maladie causée par un parasite protozoaire (Toxoplasma gondii).

Effets chez l’humain

  • Symptômes possibles : fatigue, fièvre, maux de tête, douleurs musculaires, inflammation des ganglions, lésions oculaires, avortement
  • Jeunes enfants et personnes âgées ou dont le système immunitaire est affaibli : les signes cliniques peuvent se compliquer et inclure une encéphalite.

Effets chez les animaux

  • La plupart du temps, l’infection est sans symptômes.
  • Moutons, chèvres et porcs : cause majeure d’avortement, mort-nés, encéphalites et lésions oculaires.

Comment l’humain est-il contaminé?

  • Principalement par la consommation d’aliments contaminés, surtout la viande insuffisamment cuite, dont la viande de gibier ou de mouton, mais également les légumes ou les fruits mal lavés (ex. : légumes d’un potager visité par des chats), ou encore le lait cru.
  • Par le contact avec les excréments de certains animaux domestiques (chats, chevaux, bovins, porcs).

Prévention

  • Effectuer un contrôle de la vermine.
  • Faire stériliser les chats et les nourrir adéquatement pour diminuer la chasse.

Limiter l’infection des chats

  • Comme le chat est à l’origine de la contamination environnementale, les interventions doivent viser avant tout à l’empêcher de s’infecter.
  • Nourrir les chats uniquement avec de la nourriture commerciale ou des aliments cuits correctement.
  • Éviter de leur donner de la viande crue.
  • Empêcher les chats de chasser (ex. : mettre une clochette à leur cou pour diminuer leurs chances de capturer des proies).
  • Pour les gens ayant un système immunitaire affaibli, garder de préférence son ou ses chats à l’intérieur et éviter de prendre soin d’un chat dont le statut sanitaire est inconnu.
  • Éviter la transmission par la litière
  • Éviter le contact des femmes enceintes avec les excréments des chats.
  • Enlever les excréments et l’urine tous les jours et les jeter avec les ordures ménagères. Le nettoyage fréquent de la litière est essentiel afin d’empêcher que les oocystes, des parasites, n’aient le temps de devenir infectieux (après 3 ou 4 jours).
  • Utiliser de la litière agglomérante, qui, par ses propriétés absorbantes, crée des conditions peu propices à la sporulation des oocystes.
  • Se laver les mains après avoir manipulé la litière.
  • Désinfecter le bac de façon périodique en le vidant puis en le remplissant d’eau bouillante qu’on laisse ensuite agir pour au moins 10 minutes. Les désinfectants domestiques n’ont que peu d’efficacité contre ce parasite.
  • Porter des gants lors du nettoyage et de la désinfection du bac et les laver après chaque usage avant de les retirer.
  • Limiter la contamination de l’environnement
  • Recouvrir les bacs à sable lorsqu’ils ne sont pas utilisés afin d’empêcher les chats d’y avoir accès.
  • Si le carré de sable est contaminé, enlever complètement le sable et le remplacer.
  • Enlever, avec une pelle, toute matière fécale découverte sur le sol en prenant soin de prélever le sol qui l’entoure et qui aurait pu être contaminé. Il n’est pas recommandé d’enterrer les selles ou d’en faire du compost.

Vers ronds ou nématodes

Ascaris: Ce sont des vers blanchâtres pouvant mesurer entre 5 et 20 cm. Une mère peut contaminer ses petits via le placenta ou par son lait.
Les chiens tous âges confondus peuvent se contaminer en ingérant des œufs de ce parasite présent dans l’environnement.

Ankylostomes:   L’ankylostome est pour sa part beaucoup plus petit que son congénère  ascaris, ne mesurant qu’entre 1 et 1,5 cm et vivant dans l’intestin grêle. Il infecte ses hôtes par voie orale, via le lait maternel et par voie transcutanée; c’est à dire que les larves peuvent traverser la peau. Ils se nourrissent de sang, causant de ce fait des entérites hémorragique ou de l’anémie.

Trichuris: Celui se logeant plutôt dans le gros intestin, il mesure environ 2 à 4 cm.  Il contamine surtout par ses oeufs l’environnement des chiens qui vivent en collectivité, et se retrouve dans leur milieu de vie extérieur. Il se fixe à la paroi de l’intestin pour se nourrir de sang pouvant ainsi causer une anémie et des colites hémorragiques duquel en résulte une dégradation de l’état général de l’animal. Heureusement, celui-ci n’est pas une zoonose et ne contamine donc pas l’humain.


Effets chez l’humain

L’ingestion d’œufs de vers ronds chez l’humain peut causer la cécité, des lésions du système nerveux ou des lésions aux organes internes. L’infection par l’ankylostome peut entraîner quant à lui des lésions cutanées. Certains vers peuvent migrer dans les organes tels que la peau, le foie, les poumons, le cerveau, le cœur, les muscles et les yeux.

Effets chez les animaux

Les vers ronds adultes vivent dans les intestins de nos chiens et nos chats et la plupart d’entre eux ne présenteront pas nécessairement de symptômes.  Par contre une infection plus importante, en particulier chez les chiots et chatons, pourraient apporter les symptômes suivants:

  • Pelage terne
  • Ventre rond
  • Perte de poids et retard de croissance
  • Troubles digestifs (vomissements, diarrhées)
  • Bronchites et toux lorsque les vers ronds migrent à travers les poumons

Comment l’humain est-il contaminé? 

Selon les différents types de vers ronds, l’humain peut contracter ces parasites de diverses façons. Il n’est pas rare de les voir infecter particulièrement les enfants, soit par l’ingestion des œufs présents de façon microscopique dans leur environnement mais certains peuvent aussi traverser la barrière transcutanée. L’humain les contractera principalement dans le jardin, le bac à sable, dans les forêts ou les champs, ou encore en mangeant des aliments mal lavés.

Prévention

Pour prévenir au mieux la contamination de l’humain, il est primordial de respecter certaines mesures d’hygiène de base notamment le lavage des mains fréquemment pour éviter la contamination orale.
En deuxième lieu, il est important de vermifuger son animal régulièrement tout au long de sa vie; la fréquence dépendant du mode de vie de notre animal, et de la pression parasitaire de son environnement.


Bactéries

Leptospirose

La leptospirose est une maladie causée par une bactérie (Leptospira interrogans) qui peut survivre plusieurs années dans un milieu chaud, humide et ombragé. L’eau est un élément essentiel à la survie de cette bactérie dans l’environnement.

Effets chez l’humain

  • Période avant les symptômes : de 1 à 2 semaines.
  • Dans 80 à 95 % des cas : fièvre, frissons, maux de tête, douleurs musculaires et fatigue
  • Dans 10 à 15 % des cas : jaunisse causée par des troubles du foie, des reins et du sang.
  • Durée de la maladie : la guérison prend de quelques jours à quelques mois.

Effets chez le chien :

  • Déficience rénale aiguë et gastro-entérite hémorragique.
  • Les animaux infectés qui ne présentent pas de symptômes peuvent transmettre la maladie à l’humain.

Comment l’humain est-il contaminé ?

  • Par la peau, les muqueuses du nez, la bouche et les yeux (ex. : en se baignant dans un cours d’eau contaminé).
  • Par un contact direct ou indirect avec l’urine d’animaux domestiques (bovins, porcs, chiens et chevaux) ou sauvages (souris, rats, ratons laveurs et mouffettes) infectés ou avec des tissus placentaires ou fœtaux provenant d’avortements.
  • Par l’environnement s’il est contaminé par l’urine d’animaux (ex. : les pâturages et les cours d’eau).

Prévention

  • Vaccination : la vaccination est possible chez les chiens, les bovins et les porcs, mais pas chez les équins. Elle n’empêche pas l’infection, mais en réduit la probabilité et la durée.
  • Respecter de bonnes mesures d’hygiène personnelle, principalement le lavage des mains après chaque manipulation.
  • Éviter de boire, de manger ou de fumer en prenant soin des animaux (ex. : pendant le toilettage ou l’entretien de la cage).
  • Respecter rigoureusement le protocole de vaccination recommandé par votre vétérinaire.
  • Porter des gants et des vêtements protecteurs en donnant des soins aux animaux.
  • Éviter de laisser les chiens boire ou marcher dans des mares d’eau auxquelles les animaux de la faune ont accès (ex. : dans les parcs publics).
  • Contrôler la vermine et ne pas laisser les chiens s’approcher des animaux de la faune.
  • Éviter de se baigner dans les étangs pouvant être contaminés.
  • Clôturer les potagers de façon à empêcher les animaux d’y avoir accès.
  • Éviter d’entrer en contact avec l’urine d’animaux infectés ou suspectés de l’être, qu’ils soient malades ou en convalescence.


Chlamydiose

La chlamydiose est une maladie causée par une bactérie (Chlamydia felis).
En général, les souches de Chlamydia peuvent survivre de quelques semaines à plusieurs mois dans l’environnement.

Effets chez l’humain

  • Symptôme : conjonctivite.
  • Rarement transmise à l’humain.

Effets chez l’animal

  • Symptômes chez le chat : fièvre, rhinite bénigne, éternuements ou conjonctivite sévère.

Comment l’humain est-il contaminé ?

  • Par un contact direct avec des chats infectés. Ces cas sont rares.

Campylobactériose

La campylobactériose (Campylobacter spp., C. jejuni, C. coli, C. lari) est une maladie causée
par une bactérie répandue partout dans le monde. Celle-ci est l’une des bactéries les plus fréquemment en cause dans les 
infections alimentaires. Elle peut survivre dans l’eau durant un mois à une température de 4 °C et ne résiste pas à la chaleur.

Effets chez l’humain

  • Période d’incubation : 2 à 5 jours, en moyenne.
  • Symptômes : douleurs abdominales importantes, nausées et vomissements, fièvre, sang dans les selles, diarrhée, maux de tête, douleurs musculaires ou articulaires.
  • Durée de la maladie : la guérison s’opère généralement en 7 à 10 jours.

Effets chez l’animal

  • Les animaux infectés sont généralement porteurs, mais ne présentent aucun symptôme. Ils peuvent cependant excréter la bactérie qui se trouve dans leur intestin et ainsi constituer une source d’infection pour les humains. Une diarrhée plus ou moins grave peut survenir, surtout chez les jeunes animaux.

Comment l’humain est-il contaminé ?

En consommant de l’eau ou des aliments contaminés :

  • lait ou sous-produits non pasteurisés
  • viande qui n’est pas suffisamment cuite (poulet, porc, etc.)
  • aliments contaminés lors de leur préparation (ex. : utilisation des mêmes ustensiles pour les produits crus et cuits)
  • eau non traitée (ruisseaux, puits, lacs, etc.).

Par un contact direct avec un animal infecté :

  • jeunes animaux comme des veaux, des chatons ou des chiots, surtout s’ils ont de la diarrhée
  • oiseaux, tant domestiques (ex. : poules, dindes) que sauvages (ex. : pigeons, goélands) porteurs de la bactérie
  • animaux qui ont avorté (brebis, chèvres), car la bactérie peut se trouver dans le placenta et le liquide amniotique.

De personne à personne :

  • personne infectée (une personne peut être contagieuse durant quelques semaines et même quelques mois)
  • changement de couche d’un bébé infecté par la bactérie Campylobacter.

Prévention

  • Se laver les mains avec de l’eau et du savon après être allé aux toilettes et après tout contact avec une personne, un animal ou une substance possiblement contaminée (ex. : couches de bébé, selles des animaux, litière, aliments, ustensiles de cuisine).
  • Réfrigérer les viandes le plus tôt possible après l’achat.
  • Cuire adéquatement les viandes, particulièrement la volaille. Faire attention de ne pas contaminer la viande après la cuisson. Bien se laver les mains avant de toucher les aliments et les ustensiles.
  • Éviter de consommer du lait ou des sous-produits de lait non pasteurisés provenant d’établissements qui ne possèdent pas de permis de transformation de produits laitiers.
  • S’abstenir de boire de l’eau non traitée et vérifier régulièrement l’eau de puits. Dans le doute, faire bouillir l’eau durant au moins une minute avant de la consommer.
  • Empêcher les animaux de boire dans les toilettes.
  • Éviter de nourrir les animaux domestiques avec de la viande crue.
  • Ramasser régulièrement les selles des animaux.
  • Consulter un vétérinaire si un animal présente des signes de maladie.
  • La bactérie responsable de la campylobactériose est sensible à plusieurs désinfectants, dont l’eau de Javel à 1 % et l’éthanol à 70 %

Salmonellose


La salmonellose est une maladie causée par une bactérie (Salmonella ) dont il existe plus de 2 000 types. Celle-ci est répandue partout dans le monde et peut survivre plusieurs mois dans le sol, l’eau et les excréments. Elle cause l’une des zoonoses les plus fréquentes.

Effets chez l’humain

  • Période avant les symptômes : de 6 à 72 heures.
  • Symptômes : diarrhée, crampes abdominales, fièvre, maux de tête et nausées ou vomissements.
  • Femmes enceintes, jeunes enfants et personnes âgées ou dont le système immunitaire est affaibli : les signes cliniques peuvent se compliquer et inclure une déshydratation sévère ou une infection généralisée du sang.
  • Durée de la maladie : de 2 à 7 jours.

Effets chez l’animal

  • La plupart du temps, l’infection est sans symptômes. Lorsqu’il y en a, ils prennent la forme suivante :
  • bovins : fièvre, diarrhée avec sang, coliques, avortement et pneumonie chez les veaux naissants
  • moutons et chèvres : avortement et diarrhée
  • porcs : fièvre, diarrhée et pneumonie (surtout chez ceux âgés de 2 à 4 mois)
  • volailles : diarrhée (surtout chez les jeunes bêtes)
  • chiens et chats: fièvre, faiblesse, anorexie, parfois diarrhée et vomissements
  • reptiles et poissons d’aquarium : lorsqu’ils sont porteurs, ils ne présentent généralement pas de symptômes.
  • Les animaux infectés qui ne présentent pas de symptômes peuvent transmettre la maladie à l’humain.

Comment l’humain est-il contaminé ?

Par ingestion d’eau ou d’aliments contaminés :

  • consommation de viande qui n’est pas suffisamment cuite (poulet, porc, etc.); les carcasses de poulet et d’autres volailles sont souvent contaminées
  • ingestion d’aliments contaminés lors de leur préparation (ex. : utilisation des mêmes ustensiles pour les produits crus et cuits)
  • ingestion de lait ou de sous-produits non pasteurisés ou d’eau non traitée (puits, lacs, etc.).

De personne à personne :

  • changement de couche d’un bébé qui a la salmonellose
  • contamination par une personne infectée (ex. : par l’intermédiaire de mains mal lavées). Certaines personnes porteuses de la bactérie ne présentent pas de symptômes, mais peuvent quand même transmettre la maladie. Cet état de porteur peut durer de plusieurs semaines à plusieurs mois.

Par un contact direct avec un animal infecté :

  • contact avec des animaux infectés, souvent des tortues, des reptiles (lézards, serpents), des poissons d’ornement en aquarium, des hérissons ou des poussins
  • la bactérie peut se trouver chez les oiseaux sauvages (ex. : sur les mangeoires)
  • les animaux de compagnie nourris avec une diète à base de viandes crues sont plus à risque d’être porteurs de salmonelles.

Prévention

  • Se laver les mains avec de l’eau et du savon après être allé aux toilettes et après tout contact avec une personne, un animal ou une substance possiblement contaminée.
  • Respecter les précautions pour prévenir les toxi-infections alimentaires.
  • Nettoyer et assainir les surfaces et les équipements qui ont possiblement été en contact avec la bactérie. Une solution d’hypochlorite de sodium (eau de Javel) peut être utilisée (diluer 5 millilitres dans 1 litre d’eau).
  • Éviter de consommer du lait ou des sous-produits de lait non pasteurisés provenant d’établissements qui ne possèdent pas de permis de transformation de produits laitiers.
  • S’abstenir de boire de l’eau non traitée et vérifier régulièrement l’eau de puits. Dans le doute, faire bouillir l’eau durant au moins une minute avant de la consommer.
  • Empêcher les animaux de boire dans les toilettes.
  • Éviter de nourrir les animaux domestiques avec de la viande crue.
  • Ramasser régulièrement les selles des animaux.
  • Consulter un vétérinaire si un animal présente des signes de maladie.
Micro-Puce

SAVIEZ VOUS QUE …

  • Un animal sur trois est perdu au moins une fois dans sa vie?
  • La micropuce est le meilleur moyen d’identifier votre animal de compagnie?
  • La micropuce insérée sous la peau de l’animal n’est pas plus grosse qu’un grain de riz?
  • Certaines municipalités exigent le micropuçage des animaux enregistrés dans leur région ?
  • Une micropuce peut être insérée quel que soit l’âge de votre animal?

La micropuce est un dispositif électronique hypoallergène de la taille d’un grain de riz. Elle est insérée sous la peau de l’animal entre les omoplates et ce, sans aucun inconfort pour ce dernier. Cette puce contient un numéro d’identification unique qui permet l’enregistrement des coordonnées du propriétaire. Cette information est reliée à une base de données électronique afin de pouvoir contacter les propriétaires pour retrouver plus rapidement l’animal en cas de perte, de fugue ou de vol.

La micropuce peut être implantée quel que soit l’âge de l’animal. De plus, la mise à jour des coordonnées d’inscription est gratuite.

Pourquoi choisir de micropucer son animal

Lorsqu’un animal est amené dans un refuge ou une clinique vétérinaire, il est scanné avec un lecteur universel qui permet de lire le numéro d’identification. À partir de ce numéro, les services autorisés (police, services animaliers municipaux, vétérinaires, fourrières) peuvent consulter la base de données et contacter le propriétaire. Il est donc important de mettre à jour ses informations, particulièrement lors d’un déménagement.

Les micropuces sont conformes à toutes les normes internationales et peuvent être lues à travers le monde. Les animaux de compagnie micropucés ont 20 fois plus de chances de retrouver rapidement leur propriétaire. De plus, certaines municipalités exigent que l’animal soit stérilisé et micropucé avant de procéder à l’enregistrement.

Pour en savoir plus, n’hésitez pas à nous appeler et un membre de l’équipe de Hôpital Vétérinaire Passion Compassion se fera un plaisir de vous aider.

Une fois micropucé, votre animal est protégé 24 heures sur 24 et 7 jours sur sept, 365 jours par année.

La micropuce fournit une identification permanente, contrairement au collier qui peut se détacher ou à la médaille qui peut devenir illisible.

 

Prévention et traitement des maladies

SAVIEZ-VOUS QUE…

  • Il existe 4 sortes de tiques au Canada?
  • Les piqûres de tiques peuvent transmettre de nombreuses maladies tant aux humains qu’aux animaux?
  • La maladie de Lyme est cause par la piqûre d’une tique infectée par la bactérie Borrelia burgdorferi?
 

Tiques

Le risque d’infection est en augmentation autant pour les animaux que pour les humains. Les tiques sont de plus en plus répandues au Canada. Elles ne sont pas présentes l’hiver, par contre ces détestables bestioles sont de retour dès que les températures atteignent 4 degrés Celcius et que le sol n’est plus recouvert entièrement de neige. Il existe 4 sortes de tiques au Canada.

 

  • Tique du Chevreuil
  • Tique du Chiel
  • Tique étoilée d’Amérique
  • Tique sanguine

Les régions les plus à risque au Québec sont :  La Montérégie, la région de la Mauricie et du Centre-du-Québec, l’Estrie, et l’Outaouais.

Une seule piqure de tique peut infecter votre animal et elles sont source de transmission de nombreuses maladies aux animaux et aux humains, dont celles-ci :

Maladie de Lyme : Infection des tissus qui peut mener à une boiterie.  Symptômes : boiterie, prostration, fatigue

Erlichiose : Infection des globules blancs, qui peut toucher la fonction de la moelle osseuse. Symptômes : dépression, perte d’appétit, saignements, douleur articulaire.

Anaplasmose : Infection du sang qui peut mener à des troubles hémorragiques. Symptômes : perte d’appétit, léthargie, boiterie

Fièvre pourprée des montagnes rocheuses : Infection causant une maladie grave soudaine qui sans traitement peut être fatale. Symptômes : raideur articulaire, anomalies neurologiques, fièvre.

Prévention pour les chiens

L’option idéale est un répulsif à tique (K9 Advantix ©), un produit topique qui tue la tique au contact du chien.

Il existe aussi des produits oraux, tel que le Spectra©, Nexgard©, Bravecto© et Simparica © qui tuent la tique avant qu’elle puisse transmettre des maladies.

Éviter les sous-bois, les herbes longues, les haies de cèdres, rester dans les sentiers.

Inspecter votre animal à son retour à la maison lorsqu’il fréquente des endroits à risque.

Si vous trouvez une ou plusieurs tiques, retirez-les rapidement avec un crochet à tique.

Prévention pour les humains

Porter des vêtements clairs à manches longues pour bien voir les tiques et attacher les cheveux.

Faire une vérification corporelle après avoir fréquenté un endroit à risque.

Appliquer un insectifuge contenant du DEET ou l’icaridine.


Maladie de Lyme

Au Québec, la tique à pattes noires (Ixodes scapularis, ou tique du chevreuil) peut transmettre cette maladie. Les populations de cette espèce de tiques sont établies dans le sud du Québec. Le risque d’infection est en augmentation autant pour les animaux que pour les humains.

Effets chez l’humain

Période avant l’apparition des symptômes : de 3 à 30 jours.

Symptômes : à la suite d’une piqûre de tique infectée, une rougeur atteignant plus de 5 centimètres peut se dessiner dans de 60 à 80 % des cas. La rougeur prend généralement la forme d’une cible, signe caractéristique de la maladie. De la fièvre, de la fatigue, des maux de tête, une raideur à la nuque ou des douleurs musculaires peuvent aussi être ressentis. Parfois, la maladie progresse vers une forme plus grave, susceptible de causer de l’arthrite ou de sérieux problèmes neurologiques ou cardiaques.

Durée de la maladie : quelques jours, ou encore des années si elle n’est pas traitée et qu’elle progresse vers des manifestations plus graves.

Effets chez l’animal

Le plus souvent, les animaux infectés ne montrent aucun signe de maladie. S’il y a des signes, leur gravité varie et se révèle de diverses manières selon les espèces. Généralement, on observe de la fièvre, de la fatigue, une perte d’appétit, un manque d’énergie, des ganglions enflés et une boiterie causée par des douleurs aux articulations. Ces douleurs peuvent toucher chacune des pattes tour à tour. La rougeur susceptible de s’étendre autour de la piqûre d’une tique infectée est rarement visible sur la peau poilue des animaux.

Chiens : seulement 5 à 10 % des chiens infectés présenteront des signes de maladie, survenant 2 à 5 mois après avoir été piqués par une tique infectée. Les signes disparaîtront généralement d’eux-mêmes en moins d’une semaine. Parfois, ils réapparaissent de façon cyclique. Si la maladie n’est pas traitée rapidement, elle pourrait provoquer des problèmes cardiaques, nerveux ou rénaux qui sont souvent fatals.

Chevaux, ânes et mulets : en plus des signes généralement observés, des changements de comportement et d’autres signes nerveux peuvent survenir, ainsi que des problèmes oculaires chez certains chevaux.

Comment l’animal et l’humain sont-ils contaminés?

Au Québec, seule la piqûre d’une tique à pattes noires (Ixodes scapularis, ou tique du chevreuil) infectée peut transmettre la maladie de Lyme. Toutefois, le risque est faible si la tique reste accrochée à la peau moins de 24 heures. Il augmente si la tique y reste accrochée plus longtemps.

La tique ne saute pas et ne vole pas. Elle reste plutôt à attendre, généralement dans les herbes hautes ou les buissons, jusqu’à ce qu’un animal ou un humain passe à proximité. Si, avant de se nourrir, sa taille peut varier entre 1 et 3 millimètres, la tique peut tripler de volume lorsqu’elle est gorgée de sang. Elle a besoin de se nourrir du sang d’un animal ou d’un humain à chacun des stades de son développement (larve, nymphe et adulte).

La maladie ne se propage pas d’un animal infecté à l’humain, ni à l’occasion d’un contact entre deux personnes. Par contre, lorsqu’une tique à pattes noires est trouvée sur un animal, cela donne à penser qu’il y a d’autres spécimens de l’espèce dans l’environnement immédiat ou qu’il y en avait dans un endroit visité récemment. Les propriétaires de l’animal sont donc aussi susceptibles d’avoir été en contact avec les tiques à l’origine de la transmission de la maladie.

Prévention

Les tiques sont de très petits acariens. Leurs piqûres passent facilement inaperçues. Les tiques à pattes noires susceptibles de transmettre la maladie de Lyme peuvent être actives à partir de 4 °C. Elles atteignent leur niveau d’activité optimal aux alentours de 25 °C. Le risque de piqûre est présent surtout au printemps et à l’été, mais il persiste jusqu’à l’automne. Pendant cette période, il est important de se protéger.

La meilleure façon de ne pas attraper la maladie est de prévenir les piqûres de tiques. Si vous pratiquez des activités en forêt, dans les boisés ou dans les hautes herbes, il est conseillé de porter :

  • des souliers fermés et un chapeau
  • un pantalon dont les extrémités sont insérées dans les chaussettes
  • un chandail à manches longues inséré dans les pantalons.

De plus, l’application d’un répulsif à base de DEET ou d’icaridine aidera à éloigner les tiques. Un médecin vétérinaire peut vous conseiller au sujet des produits offerts pour protéger les animaux. D’autres actions contribuent à réduire la présence de tiques dans l’environnement immédiat, par exemple :

  • l’entretien régulier du terrain et des bâtiments pour limiter la présence de rongeurs (souvent porteurs de la bactérie et responsables de l’infection des tiques immatures)
  • l’installation d’une clôture afin de garder les cerfs de Virginie à distance (une fois adulte, la tique à pattes noires a une préférence pour ces animaux afin d’achever sa maturation et de se reproduire)
  • l’entretien de la végétation de manière à dégager le pourtour de la maison et des aires de jeux.

Après une activité à risque

  1. Dans les 2 heures suivant une activité extérieure, vérifiez si une tique se trouve sur votre corps ou sur vos enfants, idéalement en prenant un bain ou une douche. Vérifiez sur votre animal, à l’aide d’une brosse. Pour éviter d’introduire une tique dans votre maison, examinez votre équipement et mettez vos vêtements à la sécheuse au moins 10 minutes à température élevée.
  2. Si vous repérez une tique, retirez-la à l’aide d’une pince à pointe fine (ex. : pince à épiler), sans comprimer son abdomen. Si la tête de la tique reste implantée dans la peau, vous pourrez ensuite la retirer délicatement avec la pince. Si vous n’arrivez pas à la retirer, laissez la tête de la tique en place et attendez que la peau guérisse, car cette partie ne peut plus transmettre la maladie de Lyme.
  3. Conservez la tique dans un contenant hermétique placé au réfrigérateur (4 °C). Notez l’endroit de la piqûre puis la date et le lieu de vos activités extérieures récentes. La tique ainsi que ces renseignements seront utiles si vous avez besoin de consulter un médecin ou un médecin vétérinaire.
  4. Si vous avez été piqué par une tique, communiquez avec Info-Santé 811 pour déterminer s’il y a lieu de consulter un professionnel de la santé en vue d’un traitement préventif.
  5. Sinon, surveillez l’apparition de signes compatibles avec la maladie. Si vous avez des symptômes, consultez rapidement un médecin. Si votre animal présente des signes de maladie, communiquez avec un médecin vétérinaire. Une consultation permettra de déterminer si un traitement antibiotique est indiqué.

Surveillance

Au Québec, un système de surveillance de la maladie de Lyme et d’autres maladies transmises par les tiques est en place. La surveillance a permis d’isoler quelques régions, au sud du Québec, où le risque de transmission de la maladie est plus important. Elle révèle que la proportion de tiques infectées varie et y est généralement faible, dépassant rarement 20 %.

Les cas humains de la maladie de Lyme font partie des maladies à déclaration obligatoire. Une analyse des tiques trouvées sur les humains et, dans certaines régions du Québec, sur les animaux et dans l’environnement est également faite. Elle permet de déterminer la progression des tiques dans les zones où elles s’établissent ainsi que le pourcentage de tiques porteuses de la bactérie à l’origine de la maladie. Il est ainsi possible de mieux évaluer les risques pour la population québécoise.

Le Laboratoire de santé publique du Québec de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) reçoit des tiques en provenance de centres hospitaliers et de cliniques médicales et vétérinaires. Il identifie les espèces de tiques et achemine celles à pattes noires au Laboratoire national de microbiologie à Winnipeg aux fins d’analyse.

Soins dentaires

SAVIEZ-VOUS QUE…

  • La maladie dentaire affecte environ 85 % des chats et des chiens âgés de plus d’un an?
  • Un chat peut souffrir de maladie parodontale sans en montrer de signes évidents?
  • La maladie parodontale peut mener à des maladies cardiaques et rénales?
  • Le temps et l’effort que vous mettez à brosser les dents de votre animal peuvent améliorer de façon significative sa qualité de vie?

Les soins dentaires jouent un rôle clé dans la santé de votre animal. Comme chez l’humain, certains animaux ont une prédisposition génétique et souffriront de maladies dentaires à un plus jeune âge ou seront affligés d’affections dentaires plus sérieuses.

Une maladie dentaire non traitée peut entraîner une récession des gencives, le déchaussement des dents, de l’inflammation, des saignements des gencives, des infections buccales et même la perte de dents. De plus, si les bactéries responsables de la maladie se retrouvent dans la circulation sanguine, elles peuvent s’attaquer aux poumons, aux reins, au cœur, au foie et au système nerveux de l’animal.

Les soins buccodentaires réduisent l’inconfort et les problèmes médicaux qui accompagnent la maladie parodontale, tels que :

  • Mauvaise haleine (halitose)
  • Inflammation des gencives (rouges et enflées)
  • Douleur
  • Salivation, difficulté à mastiquer, perte d’appétit (anorexie)
  • Perte de poids et de masse musculaire
  • Inactivité, diminution de l’interaction avec la famille
  • Infection bactérienne du cœur, du foie et/ou des reins

Les soins buccodentaires que vous prodiguez chaque jour à votre animal de compagnie de même que les examens dentaires de routine qu’effectue votre équipe vétérinaire vous permettront d’améliorer la qualité de vie de votre amour à quatre pattes.

Votre équipe vétérinaire chez Hôpital Vétérinaire Passion Compassion se fera un plaisir de vous aider à établir un plan de soins dentaires complets pour votre animal qui pourrait inclure :

  • Un nettoyage dentaire pour enlever l’accumulation de tartre et de plaque
  • L’extraction de toute dent malsaine
  • Des examens dentaires réguliers
  • Des instructions sur la façon de brosser les dents de votre animal à la maison

Des solutions à votre portée

La nutrition

Les formules dentaires offertes en exclusivité vétérinaire combinent une croquette taillée sur mesure et l’addition d’ingrédients réduisant la formation de tartre et la plaque. Ces formules encouragent un milieu urinaire défavorable à la formation de cristaux et de calculs de struvite et d’oxalate de calcium, ce qui diminue les risques de pierres dans la vessie.

Lorsque l’on prescrit à votre animal ce type de nourriture, rappelez-vous qu’il peut être nécessaire de prévoir une période de transition de 5 à 7 jours afin qu’il s’habitue à la nouvelle formule. Pendant cette période, vous devriez intégrer progressivement la nouvelle formule à l’ancienne.

Produits de soins de la bouche

Il existe une gamme de produits de santé buccale scientifiquement formulés pour les chiens et les chats comprenant dentifrice, additif pour l’eau et vaporisateur dentaire. Ces produits, conçus spécialement pour les animaux, aident à combattre la plaque et le tartre et rafraîchir l’haleine. Consultez nos spécialistes pour en savoir davantage.

 

Stérilisation

SAVIEZ-VOUS QUE …

  • La stérilisation d’un animal s’effectue généralement aux alentours de l’âge de 6 mois?
  • La stérilisation se fait sous anesthésie générale?
  • Elle réduit le risque de cancer des glandes mammaires pour la femelle et de tumeur péri-anales et de cancer de la prostate pour le chien?
  • Elle diminue aussi le risque de fugues?
  • En moins de quatre ans, un seul couple de chats peut engendrer plus de 20 000 chats?

 

Chaque année, au Québec, des dizaines de milliers de chats et de chiens naissent, ne trouvent pas de foyer et doivent être euthanasiés. La stérilisation fait partie de la solution.

La stérilisation s’effectue généralement aux alentours de l’âge de six mois, mais pourrait être devancée ou retardée par le vétérinaire selon la race ou la condition médicale. Elle se fait sous anesthésie générale.

Pour la chatte et la chienne, il s’agit d’une ovario-hystérectomie. Cela consiste à faire une incision sur l’abdomen pour faire l’ablation des ovaires ainsi que de l’utérus. Pour les mâles, il s’agit de la castration, soit l’ablation des testicules. Nous laissons par contre le scrotum mais il sera vide. La prostate et le pénis restent intacts, ils ne sont pas retirés.

Les avantages

… du point de vue médical

La stérilisation diminue les risques de pyomètre, une infection de l’utérus qui peut, s’elle n’est pas traitée rapidement, mener à une septicémie et éventuellement au décès. C’est aussi une chirurgie plus coûteuse que de faire une ovario-hystérectomie.

Elle réduit le risque de cancer des glandes mammaires pour la femelle. Si la stérilisation est pratiquée avant les premières chaleurs, elle permet d’éviter à 99% le risque d’avoir un cancer des glandes mammaires. Après la troisième chaleur, l’animal a 75 % plus de chance d’avoir ce cancer. Dans 25 % des cas, on note que le cancer sera malin pour 9 chattes sur 10. Pour les chiennes, c’est 1 sur 2 qui développeront un cancer malin.

Pour le chien, il y a une réduction du risque de tumeur péri-anales ainsi que des maladies, infections et cancer de la prostate.

… pour le comportement des chiens

Une chienne a des chaleurs accompagnées de saignements plus ou moins abondants deux fois par année. La stérilisation diminue le léchage excessif et élimine les traces disgracieuses sur les tissus de la maison.

Comme chez le chat, la stérilisation chez les chiens, diminue les risques de fugues et par conséquent les d’accidents causés par des automobiles.

… pour le comportement des chats

La castration du mâle diminue les fortes odeurs d’urine et le marquage urinaire, les batailles entre matous et les frais vétérinaires qui s’ensuivent, de même que la propagation du sida et de la leucémie féline ainsi que les fugues des mâles qui ressentent le besoin d’aller conquérir la femelle à toute heure du jour et de la nuit.

Chez la femelle, l’ovario-hystérectomie diminue le risque de fugues. Comme le mâle fugue pour retrouver sa dulcinée, la femelle veut aussi fuguer pour retrouver son Roméo!

Selon certaines études, la stérilisation augmenterait le comportement de toilettage du chat. Donc vous aurez un chat plus propre.

Et plus que tout…

Les chattes en chaleur qui vocalisent le jour et surtout la nuit, peuvent vous empêcher, ainsi que tout le voisinage de jouir d’un sommeil clame et reposant.

Chaque félin stérilisé peut diminuer grandement la surpopulation féline qui se retrouve dans les refuges et trop souvent euthanasiée par manque de place.

 

 VRAI OU FAUX

  1. On doit laisser une chatte ou une chienne avoir une première chaleur avant de la faire stériliser.

Vrai ____  Faux ____

  1. Le fait de ne pas pouvoir se reproduire n’a aucune répercussion sur le bien-être et l’équilibre des animaux.

Vrai ____  Faux ____

  1. Mon chien sera plus gardien s’il n’est pas castré.

Vrai ____  Faux____

 

  • 1. Faux. En fait c’est plutôt l’inverse car la stérilisation pratiquée avant les premières
    chaleurs diminue le risque de cancer des glandes mammaires de 99%.
  • 2. Vrai. L’animal ne sera pas malheureux de cette situation.
    Au contraire, il ne sera pas frustré d’avoir des hormones
    qui le pousse à se reproduire tout en se faisant refuser le droit d’y accéder.
  • 3. Faux. L’instinct sexuel et l’instinct de propriété sont deux choses.
    Un chien castré est un aussi bon gardien qu’un chien intact.

 

Si vous hésitez à faire stériliser votre animal ou si vous avez des questions concernant l’anesthésie ou les risques reliés à cette procédure, n’hésitez pas à en discuter avec le personnel de Hôpital Vétérinaire Passion Compassion.

Et si vous avez prévu faire accoupler votre animal …

Assurez-vous de vérifier si l’animal n’a pas une maladie génétique qu’il pourrait transmettre aux générations futures. Prévoyez un budget pour couvrir les coûts d’une échographie afin de vérifier le nombre et la viabilité des fœtus et ceux d’une dystocie (problème à l’accouchement). Des frais peuvent être engendrés pour l’intervention du vétérinaire ou pour une césarienne (effectuées sous anesthésie générale).

Examens recommandés lors de l’anesthésie

  • Examens de la cavité orale, des coudes et des genoux
  • Radiographie des hanches – Utilisée pour déceler les problèmes de dysplasie des hanches, cette radiographie est recommandée pour les chiens de moyenne à grande taille. Idéalement, on prend cette radiographie au moment de la stérilisation car l’animal étant sous anesthésie, elle permet alors une position anatomique parfaite pour une évaluation précise. Plus cet examen est fait tôt, plus il sera possible, en cas d’anomalie, d’envisager des moyens afin de prévenir une détérioration trop rapide de la santé des hanches.
Tests diagnostiques

SAVIEZ VOUS QUE …

  • Plus de 60% des chiots et des chatons ont des parasites intestinaux transmis par la mère ou leur environnement contaminé?
  • Une infestation parasitaire nuira à la croissance et à la santé générale de l’animal?
  • Certains parasites intestinaux peuvent contaminer votre terrain pendant plusieurs années et causer la ré-infestation de votre animal?
  • Plusieurs parasites intestinaux sont transmissibles de l’animal à l’humain (zoonoses)

Analyse des selles (coprologie) 

Votre animal est à risque d’infestation dans les cas suivants :

  • Il est né d’une mère infestée.
  • Son environnement est fréquenté par d’autres animaux infectés par des parasites
    (par ex. des animaux errants, des renards, des coyotes).
  • Votre animal mange des proies ou de la viande crue.
  • Votre animal est infesté de puces.

Il est recommandé de faire une coprologie :

  • À la première visite de votre animal, qu’il soit jeune ou adulte.
  • Une fois par année pour tous les animaux allant à l’extérieur.
  • Deux fois par année pour tous ceux mangeant une diète crue.
  • Après un traitement médical contre les parasites intestinaux.

Analyses sanguines pré-anesthésiques

Pour s’assurer que votre animal est en mesure de recevoir et d’éliminer un anesthésique, nous effectuons des examens pour confirmer que ses organes fonctionnent bien et pour déceler des affections cachées qui pourraient mettre la vie de votre animal en danger.

Principales raisons pour effectuer des analyses avant une anesthésie

  1. Vous procurer une tranquillité d’esprit

Les examens peuvent réduire de manière significative le risque anesthésique et chirurgical.

  1. Détecter des affections cachées

Les animaux qui paraissent en bonne santé peuvent cacher les signes d’une maladie. Les analyses aident à déceler ces maladies et permettent d’éviter des problèmes pendant l’anesthésie.

  1. Diminuer les risques et les conséquences

Lorsque les résultats pré-anesthésiques ne sont pas normaux, nous pouvons modifier la technique anesthésique ou prendre d’autres précautions pour préserver la santé de votre animal.

  1. Protéger la santé de votre animal à long terme

Les résultats des analyses sont portés au dossier médical de votre animal et serviront lors d’une utilisation ultérieure.

Pour pouvoir pratiquer une anesthésie en toute sécurité pour votre animal, nous effectuons des analyses d’hématologie, de biochimie avec électrolytes, des tests de thyroïde et des analyses d’urine. L’étendue de ces analyses varie selon l’âge et la condition de santé de l’animal.
Bien que ce ne soit pas obligatoire, il est aussi fortement recommandé d’installer un cathéter intraveineux pendant une opération. Les fluides intraveineux durant l’anesthésie permettent de bien stabiliser la pression sanguine et la fonction rénale. De plus, le cathéter offre un accès direct à une veine en cas d’urgence pour une administration rapide de médicament.

Analyses sanguines et urinaires de détection (dépistage de maladies)

Afin de déterminer l’état de santé de votre animal, nous procédons à certains tests de dépistage.

 Organes internes

Pour détecter les affections suivantes :

  • Maladie du foie
  • Syndrome de Cushing
  • Certains cancers
  • Déshydratation
  • Obstruction des canaux biliaires
  • Anomalies consécutives à la prise de médicaments à long terme

Cœur et poumons

Pour détecter la maladie du ver du cœur, ou dirofilariose, et les maladies cardiaques

Thyroïde

Les examens biochimiques et le dosage sérique de la T4 libre, la Ta totale et la TSH peuvent détecter une maladie thyroïdienne.

Dents

Pour mettre à jour les anomalies des dents et des tissus mous de la gueule chez le chien, et, chez le chat, des infections d’organes vitaux secondaires à une maladie orale, le SIDA félin, le virus de la leucémie féline, l’herpèsvirus et le calicivirus

Sang

Pour dépister les conditions suivantes :

  • Anémie (manque de globules rouges)
  • Inflammation
  • Infection
  • Stress
  • Leucémie
  • Saignement
  • Incapacité à combattre l’infection
  • État d’hydratation
  • Quelques agents infectieux
  • Maladie de Lyme
  • Ehrlichoise
  • Anaplasmose

Reins

Pour détecter les affections suivantes :

  • Maladie rénale récente
  • Néphropathie primaire
  • Insuffisance rénale
  • Infection
  • Calculs rénaux
  • Cancer
  • Anomalies consécutives à la prise de médicaments à long terme

L’analyse d’urine et le rapport protéines/créatines urinaire servent à mieux évaluer les points suivants :

  • Fonction rénale
  • Infection des voies urinaires
  • Infection rénale

Pancréas et intestin

Pour dépister :

  • Pancréatite (inflammation du pancréas)
  • Diabète mellitus
  • Anomalies consécutives à la prise de médicaments à long terme
  • Cancer

Les tests d’œufs et parasites fécaux et les bilans diarrhée peuvent identifier les parasite, bactéries et/ou virus pouvant provoquer :

  • Diarrhée
  • Perte de poids
  • Perte de sang
  • Infections chez les humains (zoonose)
Test de sida et leucémie féline

SAVIEZ VOUS QUE …

  • Le virus du SIDA félin (FIV) et le virus de la leucémie féline (FeLV) sont des causes majeures de mort et de maladie chez les chats ?
  • Il n’existe aucun traitement curatif permettant d’enrayer ces deux virus ?
  • Ces deux virus affaiblissent le système immunitaire et augmentent les risques de développer des maladies dentaires, oculaires et sanguines ou des tumeurs malignes (lymphomes) ?
  • Une détection précoce de l’infection aide à maintenir votre chat en santé mais aussi à prévenir la transmission de l’infection à d’autres chats ?
  • Il existe un vaccin contre la leucémie féline qui est hautement efficace (98 %) à prévenir l’infection ?

Le virus FIV et le virus FeLV se transmettent par le sang contaminé. Toutefois, le virus FeLV peut aussi se transmettre par la salive, les sécrétions nasales, l’urine et les selles. Par exemple, le partage d’un bol d’eau ou de nourriture peut être une source d‘infection tout comme la litière.

Certains chats ne présentent aucun signe au début de l’infection, mais leur santé se dégradent progressivement au cours des semaines, mois ou années qui suivent. Beaucoup de chats ont des symptômes peu spécifiques, comme un pelage terne, de la faiblesse ou encore des infections de la peau, des voies respiratoires ou des yeux. Les signes courants comprennent les suivants :

  • Fièvre,
  • Baisse d’appétit
  • Perde de poids
  • Diarrhée
  • Ganglions enflés
  • Pâleur ou inflammation des gencives.

Il est recommandé de faire passer le test à :

  • Tout chat (jeune ou adulte) nouvellement acquis et au moins une fois dans sa vie.
  • Tout chaton né d’une chatte errante ou d’une chatte au statut FIV/FeLV inconnu
  • Tout nouveau chat introduit dans une maisonnée où vivent d’autres chats.
  • Un chat pouvant avoir contact avec d’autres chats infectés (chats allant à l’extérieur, chats en pension).
  • Un chat ayant des morsures ou des plaies de bataille.
  • Un chat malade n’ayant jamais été testé.
Vaccination

SAVIEZ VOUS QUE …

  • La rage est presque toujours mortelle après l’apparition des symptômes, tant chez l’animal que chez l’humain ?
  • Le risque chez l’enfant est environ 4 fois plus élevé que chez l’adulte ?
  • Les mouffettes, les renards, les chauves-souris et les ratons laveurs sont des porteurs fréquents du virus de la rage ?
  • Chez l’humain et l’animal, la rage progresse de la paralysie au coma, puis à la mort ?

 Les maladies félines:

La rage

La rage est une maladie virale touchant les animaux domestiques et sauvages et pouvant être transmise aux humains. Elle se transmet typiquement par contact avec la salive d’un animal infecté – par une morsure, une égratignure ou un lèchement d’une lésion de la peau ou d’une muqueuse comme celle de la bouche, du nez ou des yeux.

La rage peut être prévenue à 100 % grâce à un bon programme de sensibilisation et de vaccination. Renseignez-vous dès aujourd’hui auprès de votre vétérinaire chez Hôpital Vétérinaire Passion Compassion sur la vaccination de votre animal contre la rage. La vaccination de votre animal aide à protéger toute votre famille.

La panleucopénie féline

La panleucopénie féline est due à un parvovirus très résistant dans l’environnement. Ce virus est différent du virus responsable de la parvovirose canine. Les chatons non vaccinés sont les plus exposés à la maladie. Le virus se multiplie dans le tube digestif et la moelle osseuse, ce qui explique les symptômes observés. Il s’agit d’un virus très contagieux qui est excrété dans les selles et les fluides corporels. Parmi les signes observés, nous pouvons voir des vomissements et diarrhées souvent sanglantes, la fièvre, la réticence à manger et d’un état d’abattement physique extrême, de faiblesse et d’inactivité totale. Ces signes peuvent rapidement entraîner une déshydratation et une anémie chez l’animal. Le nombre de globules blancs est souvent très faible. Il est très résistant dans l’environnement dans lequel il peut survivre jusqu’à un an. Par conséquent, l’infection peut être contractée par contact direct avec les selles de chats infectés, ou de manière indirecte, suite à l’exposition à un environnement ou un objet contaminé, tels que le « lit » du chat ou sa gamelle, ou par contact avec des personnes ayant touché un animal infecté. L’infection se transmet par ingestion du virus.

La leucémie

La leucémie féline est l’une des causes les plus importantes de maladie et de décès chez le chat. Elle cause un lymphome, qui est une forme de cancer chez environ 15% des chats infectés et comme elle inhibe le système immunitaire et la production de cellules par la moelle osseuse, elle est également responsable d’autres maladies infectieuses. La transmission de la maladie par des chats dont l’infection persiste malgré qu’ils semblent en bonne santé est l’une des sources importantes de propagation de la leucémie féline. La leucémie féline se propage par simple contact avec les liquides corporels d’un animal infecté. La leucémie peut se transmettre par l’urine lorsque plusieurs chats utilisent la même litière, la même gamelle ou le même bol d’eau. Elle se transmet aussi par une morsure, le toilettage mutuel entre chats et même par le lait maternel lorsque la chatte infectée allaite ses chatons. Le virus n’infecte ni l’homme ni aucun autre animal de compagnie autre que le chat. Les signes de la maladie les plus fréquents sont la fièvre et léthargie, la perte d’appétit, la perte progressive de poids, le pelage terne l’augmentation de volume des ganglions lymphatiques, l’anémie chez environ 25 % des chats, une infection de la peau ou des voies respiratoires supérieures et des signes gastro-intestinaux comme la diarrhée et des vomissements. Dans la lutte contre les maladies, la vaccination est le moyen le plus efficace pour fortifier le système immunitaire de votre animal de compagnie. Les vaccins préparent le corps contre les agents pathogènes qu’il rencontrera et ils aident le système immunitaire à monter, contre eux, son propre système de défense – plusieurs d’entre eux pouvant être mortels.

La rhinotrachéite infectieuse féline

La rhinotrachéite est une infection engendrée par la présence d’un virus qui affecte les voies respiratoires supérieures. Dans certains cas, une infection secondaire bactérienne peut se développer. Ce virus est comparable à une grippe chez l’humain, mais celle-ci ne se transmet pas du chat à l’humain et vice-versa. Les symptômes sont souvent une congestion nasale et des écoulement nasaux clairs. Des rougeurs et une inflammation au niveau des yeux est souvent noté. Certains cas se limiteront ainsi. Par contre, d’autres animaux auront une surinfection bactérienne donc les sécrétions nasales et oculaires deviendront épaisses et jaunâtres à verdâtres. Dans ces cas, les chats ont souvent une perte d’appétit engendrée par une fièvre et ils sont amorphe. L’infection peut engendrer une pneumonie dans les cas où celle-ci n’est pas traitée.

Le calicivirus

La calicivirose est une maladie d’origine virale due à un calicivirus. Les calicivirus sont très contagieux. La transmission se fait par contact direct ou indirectement par exemple les vêtements et chaussures ou par du matériel. Le virus est principalement excrété dans les sécrétions nasales, orales et oculaires des chats symptomatiques et asymptomatiques. Les symptômes varient en fonction de la souche virale. On peut observer une inflammation de la muqueuse des narines, de la fièvre, une pneumonie et plus généralement une gingivostomatite chronique caractérisée par des gencives douloureuses, érythémateuses et enflées avec des ulcères buccaux très douloureux. Il existe aussi une forme hypervirulente de calicivirose caractérisée par une fièvre importante, des oedèmes de la face et des membres et des ulcères cutanés et sur les coussinets.

Les maladies canines:

Le parvovirus

Cette maladie est due à un parvovirus. Le virus se multiplie dans le tube digestif et la moelle osseuse ce qui explique les symptômes. Ceux-ci se caractérisent essentiellement par d’importants vomissements et diarrhées sanglants. Le chien est en outre souvent gravement malade, a de la fièvre, est faible et est réticent à manger. Cet état peut entraîner une déshydratation et les examens sanguins peuvent révéler certaines anomalies comme la diminution du nombre de globules blancs. Il s’agit d’un virus très contagieux qui est excrété dans les selles et les fluides corporels. Il est très résistant dans l’environnement dans lequel il peut survivre jusqu’à un an. Par conséquent, l’infection peut être contractée par contact direct avec les selles de chiens infectés, ou de manière indirecte, suite à l’exposition à un environnement ou un objet contaminé, tel que le « lit » du chien ou sa gamelle, ou par contact avec des personnes ayant touché des animaux infectés.

La Maladie du Carré

La maladie de Carré est une maladie très contagieuse. Elle affecte les chiens et elle reste encore aujourd’hui une maladie très redoutée. De nos jours, les épidémies sont rares grâce à la vaccination de masse, mais il arrive encore que des chiens (de particuliers ou provenant de refuges) succombent à cette maladie difficile pour l’animal et souvent mortelle. Elle se transmet facilement par contact direct avec des chiens malades. Elle est présente dans les écoulements du nez et des yeux qui se transforment facilement en gouttelettes aérosol. Les chiens infectés peuvent excréter le virus pendant des mois. Même si le virus est relativement instable en dehors de l’hôte, il peut être transporté sur une certaine distance via les vêtements d’une personne et infecter les chiens non protégés à leur simple contact. La propagation du virus est très rapide au sein des collectivités, notamment dans les refuges et les expositions canines, d’où l’obligation de vacciner les chiens fréquentant ou participant à ce type d’évènements.

Le leptospirose

Cette maladie est due à Leptospira, une bactérie largement répandue dans le monde entier. La transmission se fait généralement par l’intermédiaire des urines infectées d’un animal porteur, éliminées au niveau d’une flaque d’eau stagnante. La bactérie pénètre alors l’organisme à partir d’une plaie cutanée ou par l’ingestion d’eau contaminée. Les symptômes sont de la fièvre élevée, des vomissements, de la diarrhée pouvant se présenter avec du sang, la jaunisse, une déshydratation importante, une léthargie et des risques de décès. Les chiens peuvent également transmettre Leptospira à l’homme et à d’autres chiens par l’intermédiaire de l’urine. Après avoir été infectés, de nombreux chiens deviennent porteurs à long terme alors qu’ils semblent en parfaite santé. En l’absence de mesures d’hygiène strictes, les familles et leur chien peuvent ainsi se retrouver exposés à un risque de maladie grave. La maladie peut parfois être mortelle pour le chien et pour l’homme.

L’hépatite infectieuse canine

L’hépatite contagieuse canine est une maladie qui affecte les chiens ; elle n’a aucun lien avec l’hépatite rencontrée chez l’homme. Elle est nettement moins fréquente aujourd’hui car la vaccination permet de prévenir la maladie de manière efficace. Cependant, cette maladie extrêmement contagieuse et parfois mortelle est encore observée en clinique, surtout chez les chiots non vaccinés. Les symptômes se caractérise d’une forte léthargie, de douleur abdominale, de fièvre, l’augmentation des ganglions, des vomissements, de la diarrhée et parfois des convulsions. La maladie s’attaque principalement au foie des chiens, mais aussi à leurs reins, à leur rate, à leurs poumons et à leurs yeux. Les très jeunes chiots meurent en quelques heures et le virus se propage très rapidement au sein d’un élevage. L’ingestion d’urine, de selles ou de salive de chiens infectés constitue la principale source d’infection. Une fois guéris, les chiens peuvent excréter le virus dans les urines pendant 6 mois. Le virus résiste à de nombreux désinfectants et peut persister dans l’environnement pendant plusieurs semaines, voire plusieurs mois.

La coronavirus Canine

La coronavirus canine est une maladie intestinale viral contagieuse ; on la diagnostique souvent chez les chiots. Les signes cliniques ressemblent à ceux du parvovirus et comprennent les vomissements, la diarrhée et la déshydratation. L’infection par le coronavirus peut être prévenue en vaccinant les chiots dès leur jeune âge.

La toux de chenil

La toux de chenil, ou toux canine, est une infection respiratoire très contagieuse souvent causée par une bactérie appelée Bordetella bronchiseptica. Une autre cause importante de cette maladie est le virus du parainfluenza canin. La toux de chenil cause une irritation et une inflammation importantes de la trachée et des bronches, et peut dégénérer en pneumonie. En l’absence de complications, la maladie se résorbe habituellement en 1 à 3 semaines. Selon sa gravité, cependant, des soins vétérinaires peuvent s’avérer nécessaires. La maladie se transmet des chiens infectés aux chiens non infectés, et elle est particulièrement fréquente dans les pensions et les chenils où de nombreux chiens sont logés ensemble. Les chiens peuvent aussi s’infecter dans les salons de toilettages, les garderies pour chiens et les parcs à chiens.

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